« Lorsqu’un partenaire adopte ce comportement, les chances de divorce grimpent à 93,6 % ».

Dans son laboratoire dédié à l’étude des couples, le psychologue américain John Gottman a analysé des milliers d’interactions amoureuses. Il a observé des discussions, décrypté les émotions et étudié les comportements sur le long terme. Son objectif ? Comprendre ce qui fait durer un couple ou, au contraire, précipite sa chute. Résultat : Certains signaux d’alarme annonceraient une rupture bien avant qu’elle ne survienne. L’un d’eux serait particulièrement révélateur.

Vanessa Van Edwards, spécialiste du langage corporel, a analysé les recherches de John Gottman et a confié lors d’une interview pour The Unplanned Podcast : « Lorsqu’un partenaire adopte ce comportement envers l’autre, les chances de divorce grimpent à 93,6 % ». Contrairement à la colère, qui finit par s’apaiser, ou à la tristesse, qui peut être consolée, ce comportement-là s’installe durablement. Et plus il est ignoré, plus il grandit, jusqu’à devenir impossible à surmonter. D’ailleurs, les conséquences ne seraient pas seulement émotionnelles. John Gottman a découvert que ce comportement affecte aussi la santé physique des partenaires. Les couples qui en font l’expérience souffriraient davantage d’infections, de rhumes et d’autres problèmes liés au stress. Une détérioration insidieuse qui affaiblit aussi bien le corps que l’esprit.

Alors, quel est ce signe qui trahit un couple en détresse ? Selon John Gottman, il s’agit du mépris. Ce n’est pas une dispute enflammée ni un simple désaccord. C’est cette attitude condescendante qui s’installe insidieusement : rouler des yeux, souffler avec exaspération, employer un ton sarcastique, afficher un sourire moqueur. Comme le souligne la psychologue clinicienne Ellie Lisitsa dans un article pour l’Institut Gottmann, tous ces comportements envoient un message clair : « Je suis meilleur que toi. Et tu es inférieur à moi ». Dès que le mépris s’immisce dans une relation, le respect s’effrite et le dialogue devient impossible. Il ne reste plus qu’un pas vers la rupture.

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Source : Journal de femmes