« La baby-sitter qui a couché avec le père de famille, c’est moi » (Emma, 23 ans)

Emma, 23 ans, faisait du babysitting depuis quelques mois pour la famille P. quand elle a été invitée à partie en vacances avec eux pour garder les enfants…

Je connaissais déjà la famille P. avant de travailler pour elle. J’étais la baby-sitter des petits cousins, jusqu’au jour où les parents m’ont appelée pour que je m’occupe de leurs deux petites filles. Ils me commandaient à dîner et me raccompagnaient toujours chez moi après les soirées. Je n’ai jamais trouvé R., le père de famille, particulièrement beau. Mais il avait une attitude de mec haut placé, une certaine classe, de l’assurance, 35 ans environ. L’été dernier, la famille m’a proposé de partir deux semaines en Bretagne, dans la maison des parents de la femme de R. Je serais la nounou de tous les enfantsquatre au total et je pourrais profiter de la mer. Au début du séjour, je dînais avec les enfants puis vaquais à mes occupations. A quelques jours de mon départ, R., sa femme et les autres, m’ont invitée à dîner avec eux sur la terrasse. R. se la jouait « papa super cool ». Il ne cessait de me faire des blagues, j’avais le sentiment d’être une échappatoire, puisque sa belle-famille le gonflait. Il me servait du rosé sans relâche, me questionnait sur ma vie, mon petit ami rencontré récemment.

« Il m’a entraînée au fond du jardin pour faire moins de bruit »

A ce moment-là, je n’avais plus le sentiment d’être là pour bosser. Le lendemain, R. a suggéré que je dîne encore avec eux tous. C’est lors de cette deuxième soirée que tout a basculé. Tout le monde est parti se coucher à minuit. Il ne restait que R. et moi autour de la table. On a discuté puis R. est passé au rhum. J’ai suivi. Il est devenu tactile. A ce moment-là, j’ai tout vu venir. Je n’y croyais pas mais l’idée d’une relation interdite avec lui éveillait mon imagination. J’avais des papillons dans le ventre et je me sentais désirable. R. m’a entraînée un peu plus loin dans le jardin. Le motif : faire moins de bruit. En réalité, il espérait que l’on soit à l’abri des regards. Il m’a embrassée, c’était soudain, surprenant. Nos bouches ne se décollaient plus, c’est devenu de plus en plus chaud entre nous. Je m’abandonnais à lui, à ses lèvres, à son odeur, mais je gardais un semblant de conscience.

« On savait que c’était mal mais l’envie était puissante »

Je lui ai dit que ce n’était pas bien, mais je me laissais faire, parce que l’envie était puissante. Il rétorquait que c’était mal, oui, et il continuait. Nous ne résistions pas, ou plus. Nous nous sommes embrassés pendant une heure puis nous avons filé au lit, séparément.

A peine allongée j’ai décidé de redescendre parler à R. Je lui ai dit qu’il fallait tout oublier, que ce n’est pas correct. Il m’a embrassée, encore. Il avait envie de moi et je dois reconnaître que j’avais du mal à reculer. Ça a duré quelques secondes, puis je suis remontée. Il m’a envoyé un texto : « Bonne nuit nounou » avec un clin d’œil. Là, j’ai compris à quel point nous étions en plein fantasme, lui plus que moi. Le lendemain, c’était étrange. Quand on se croisait dans la cuisine, il trébuchait sur moi par inadvertance pour me toucher. Il me collait des mains aux fesses. Ce jeu m’excitait, me foutait des frissons, je ne savais jamais quand j’allais tomber sur lui dans la maison. Mais d’un autre côté, j’étais persuadée qu’il valait mieux en rester là. C’était beaucoup trop dangereux. La veille de mon départ, j’ai dîné chez lui et sa femme. A table, il a proposé que l’on sorte, devant sa femme.

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Source : Journal des femmes