Un cas alarmant a récemment ébranlé le monde médical, mettant en lumière les dangers méconnus de certaines pratiques sexuelles en apparence inoffensives. Une publication du Journal of the Society of Laparoscopic & Robotic Surgeons rapporte l’histoire d’une femme dont la vie a été mise en péril après un cunnilingus.
Remontant à l’année 2000, le récit commence avec une jeune femme de 24 ans se précipitant aux urgences, tourmentée par des douleurs abdominales et thoraciques dévastatrices. Ces douleurs, qui la frappaient déjà pour la troisième fois, étaient initialement localisées en bas à droite du ventre avant de se propager violemment à travers toute la région abdominale. Les examens initiaux ne révélaient aucune anomalie, mais cette douleur lancinante était un signe inquiétant.
Un acte sexuel anodin : Une source de danger inattendue
Après des investigations plus poussées et des discussions approfondies avec la patiente, les médecins découvrent un lien troublant entre ces épisodes de souffrance et des activités sexuelles. À chaque fois, l’homme pratiquait un cunnilingus sur sa partenaire en insufflant de l’air dans son vagin. Cette pratique, apparemment innocente, provoquait en réalité un pneumopéritoine, une condition grave où de l’air s’accumule dans la cavité abdominale.
Le pneumopéritoine, bien que rare, peut être potentiellement mortel s’il n’est pas traité correctement. Il est généralement associé à des procédures chirurgicales, mais ce cas alarmant révèle un risque jusqu’alors méconnu lié à des activités sexuelles.
Une Mise en Garde Importante
Les praticiens mettent en lumière les dangers de l’insufflation d’air pendant les rapports sexuels, soulignant les risques mortels liés à une telle pratique, en particulier pendant la grossesse. Les cas rapportés de pneumopéritoine dus au sexe oral sont peut-être sous-déclarés, car de nombreuses victimes ne se présentent pas à l’hôpital.