Le collagène est la protéine la plus abondante dans le corps humain. Il est produit naturellement par notre organisme et constitue la principale composante des tissus conjonctifs, tels que la peau, les vaisseaux sanguins, les cartilages, les tendons, les ligaments, les muscles ou encore les intestins.

Avec l’âge, la capacité de notre corps à fabriquer du collagène diminue. Notre peau en perd en moyenne 1 % chaque année à partir de 20 ans, voire avant chez certaines personnes. Ce déclin provoque un affaiblissement de la peau, qui devient plus fragile, flétrie et moins élastique.

Comprendre la perte de collagène

Les dermatologues expliquent que l’objectif est d’aider la peau à produire son propre collagène et à préserver celui déjà présent. Si une routine de soins peut être utile, elle ne suffit pas sans de bonnes habitudes de vie.

Selon eux, plusieurs facteurs accélèrent la diminution du collagène, notamment l’exposition aux rayons UV, le tabagisme et la pollution. La production naturelle de cette protéine essentielle commence à diminuer dès la vingtaine, avec une baisse d’environ 1 % par an. Les premiers signes de cette perte sont l’apparition de ridules, une peau plus crêpée et moins retendue.

Les femmes subissent également une chute plus importante de la production de collagène lors de la ménopause.

La protection solaire, un rempart essentiel

Les crèmes au collagène en surface n’ont pas d’effet profond, car les molécules sont trop grosses pour pénétrer dans le derme, la couche profonde de la peau. Elles améliorent l’aspect de surface mais ne stimulent pas directement la production de collagène.

Les véritables agents actifs pour encourager la synthèse sont les rétinoïdes, notamment le rétinol, qui stimule le collagène grâce à son mode d’action spécifique. Les peptides et facteurs de croissance jouent aussi un rôle en envoyant les bons signaux à la peau pour augmenter la fabrication de cette protéine.

Mais la protection quotidienne reste la meilleure arme : appliquer chaque jour une crème avec un SPF, même par temps nuageux, permet de freiner le ralentissement de la production de collagène. La Dre Neuser insiste sur l’importance de ne pas négliger la crème solaire, qui annule tous les efforts si l’on s’expose aux UV sans protection.

Habitudes de vie et compléments alimentaires

Un mode de vie sain contribue également à préserver la jeunesse de la peau. L’activité physique régulière oxygène mieux les tissus, arrêter de fumer évite la dégradation du collagène, et il faut aussi faire attention à la consommation de sucre. Une ingestion excessive de sucre favorise la glycation, un processus qui fragilise le collagène et accélère le vieillissement cutané.

Les compléments alimentaires, une option à considérer

Pour soutenir la production interne de collagène, certains dermatologues recommandent des compléments. Le collagène de type I est le plus bénéfique pour la peau, car il confère force, structure et fermeté.

Il est crucial de choisir des produits de qualité, sans additifs, contenant des peptides de collagène hydrolysés, et idéalement certifiés par des tests tiers. Cependant, les spécialistes soulignent qu’il n’y a aucune garantie que ces compléments se transforment directement en collagène dans le corps. Après environ trois mois d’utilisation régulière, on peut constater une amélioration de l’élasticité et de la fermeté de la peau, mais il faut compter entre 3 et 6 mois pour des résultats optimaux.

Une alimentation riche en nutriments clés

En cuisine, il est conseillé de privilégier certains aliments pour leur apport en éléments favorisant le collagène : les blancs d’œufs, la viande et le fromage pour les acides aminés, ainsi que les fruits et légumes riches en vitamine C (fraises, brocoli, oranges, poivrons), en cuivre (fruits de mer, noix, viande rouge) et en vitamine A (foie, jaunes d’œufs, carottes, patates douces).