Retraité de 76 ans soupçonné de transformer son HLM en maison de prostitution
Un retraité de 76 ans sous-louait son appartement à des prostituées
Dans une petite commune paisible, une affaire inattendue a choqué les habitants. Un homme de 76 ans, respecté et discret, a été arrêté pour proxénétisme aggravé. Selon l’enquête, il aurait transformé son appartement HLM en lieu de prostitution clandestine.
Les faits révélés par la police
Les voisins ont remarqué des allées et venues inhabituelles dans l’appartement. Intrigués, ils ont alerté la police. Lors de leur intervention, les forces de l’ordre ont découvert que l’homme sous-louait illégalement son logement à plusieurs prostituées. En échange, il réclamait des faveurs sexuelles ou d’autres services, en guise de loyer.
Une entrée en procès surprenante
Le 10 novembre 2025, Jean-Michel L., le retraité en question, a comparu devant le tribunal correctionnel de Beauvais. Lors de son arrivée, il a raté une marche et a dû être aidé par la police, un incident symbolique de cette audience. Il est jugé pour proxénétisme aggravé sur trois femmes, entre 2019 et 2025. Il aurait utilisé son logement social pour héberger et exploiter des prostituées, contre paiement ou faveurs.
Un homme au visage ordinaire, une double vie révélée
Visuellement, Jean-Michel L. paraît inoffensif : cheveux blancs, lunettes fines, attitude calme. Pourtant, derrière cette apparence, se cache un homme actif dans le proxénétisme depuis plusieurs années. Selon certains, il justifiait ses actes par un souci de solidarité, mais les preuves montrent qu’il percevait de l’argent et des faveurs sexuelles en échange de son logement. Son appartement servait de lieu d’exploitation.
Une organisation clandestine bien rodée
Depuis 2016, Jean-Michel aurait organisé cette activité de façon minutieuse. Il sous-louait son appartement à des prostituées, coordonnant les rendez-vous et contrôlant les passages. Certains témoignages évoquent sa présence en tant que voyeur lors des prestations. Malgré cela, ses voisins ignoraient tout de la gravité de ses actes, voyant seulement des mouvements constants dans l’appartement. Son double jeu contrastait avec l’image d’un retraité discret.
Les témoignages et révélations
Lors de l’enquête, plusieurs femmes ont témoigné. Elles expliquent avoir subi des pressions pour payer ou donner des faveurs sexuelles. Certaines parlent d’un homme manipulateur, qui jouait sur la peur de perdre leur logement. Les voisins, eux, ont décrit des allées et venues incessantes, sans suspecter la nature criminelle de cette activité. Ces témoignages ont permis au tribunal de reconstituer un véritable réseau d’exploitation, étalé sur plusieurs années.
Une peine symbolique adaptée à son âge
Le tribunal, tenant compte de son âge avancé et de son état de santé, n’a pas décidé de l’incarcérer. Cependant, Jean-Michel L. a été condamné à une amende de 18 000 euros, répartie en 360 jours-amendes de 50 euros chacun. En cas de non-paiement, il pourrait aller en prison. Cette peine, symbolique, vise à sanctionner la gravité des faits tout en restant proportionnée à ses capacités physiques.
Un quartier sous le choc
Cette affaire trouble profondément le quartier de Beauvais. Les habitants, qui percevaient Jean-Michel comme un retraité tranquille et respectable, découvrent qu’il menait une double vie. Elle soulève aussi des questions sur la vigilance autour des logements sociaux et la protection des personnes vulnérables. Les autorités appellent à signaler tout comportement suspect pour prévenir de telles situations à l’avenir.


