En France, ces 2 principes éducatifs choquent mon mari, dans mon pays, ça va de soi

Les méthodes d’éducation révèlent souvent nos origines culturelles. Marina, mère russe en France, raconte comment ses principes éducatifs ont créé des tensions dans son couple franco-russe et pourquoi elle persiste dans certaines pratiques.

Quand on devient parent dans un pays différent de celui où l’on a grandi, les différences culturelles prennent une dimension particulière. Entre traditions familiales et nouvelles habitudes locales, il faut parfois faire des choix qui peuvent surprendre l’entourage. Marina, mère d’origine russe installée en France et mariée à un Français, témoigne sur son compte Instagram (@salut_marina) de ce choc des cultures au quotidien. « En tant que maman russe mariée à un Français, j’ai découvert que certains principes d’éducation, qui me paraissent normaux, étaient très difficiles à accepter pour mon mari », confie-t-elle à sa communauté dans une publication. Son témoignage révèle quatre pratiques éducatives qui illustrent parfaitement les différences entre l’approche russe et française de l’éducation.

Les deux premiers principes concernent les besoins fondamentaux de l’enfant : le sommeil et l’alimentation. Pour Marina, « les enfants peuvent dormir avec les parents » et cette pratique lui semble naturelle. « En Russie, c’est très courant : un bébé ou même un jeune enfant dort dans le lit des parents. Pour moi, c’est rassurant, cela crée un lien fort et tout le monde dort mieux », explique-t-elle. Son mari français voit les choses différemment, considérant « ça comme une atteinte à l’intimité du couple » et pense « qu’un enfant doit apprendre tôt à dormir seul ». Le second principe porte sur l’alimentation : « On nourrit les enfants quand ils ont faim, et on prépare un plat spécial s’ils n’aiment pas le repas des adultes ». Marina a grandi « avec l’idée qu’un enfant a ses propres besoins et que c’est normal de s’adapter ». Face à cette approche, son mari trouve « cela impensable » et défend le principe qu’à table, « on mange la même chose que tout le monde, et à l’heure prévue ».

Les deux autres pratiques révèlent une philosophie de protection profondément ancrée dans la culture russe. « En Russie, les mamans (et les mamies) veillent à chaque détail : mettre un bonnet, une écharpe, vérifier qu’ils ne marchent pas pieds nus sur le sol froid, qu’ils se lavent bien les mains… C’est une façon de montrer de l’amour et de la responsabilité », détaille Marina. Son mari français trouve cela « étouffant et excessif », estimant que « les enfants doivent apprendre à être autonomes, à tomber malades parfois, à se faire leurs anticorps ». Le quatrième principe concerne le sacrifice maternel : « Toujours donner le meilleur aux enfants avant soi-même ». « Je n’hésite jamais à dépenser pour mes enfants – activités, jouets, vêtements, sorties… Mais quand il s’agit de moi, je réfléchis cent fois avant d’acheter quelque chose », confie-t-elle.

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Source : Journal des femmes