Deux dates particulièrement décisives pour l’avenir d’une relation.

Les ruptures amoureuses n’arrivent pas toujours par surprise. Derrière l’impression de soudaineté, il existe souvent des motifs plus profonds, parfois amplifiés par des circonstances bien précises. Selon la thérapeute relationnelle et sexuelle britannique Cate Campbell, il existe même des moments de l’année où la probabilité de voir une histoire se terminer est bien plus élevée qu’à d’autres.

Pendant longtemps, le mois de septembre occupait une place à part. Il correspondait au retour des vacances, à la rentrée des enfants, au redémarrage du travail et de la routine. Les thérapeutes constataient alors une nette hausse des consultations, conséquence d’étés compliqués ou de décisions prises à chaud une fois revenu à la réalité quotidienne. « Nous voyons beaucoup de gens en septembre lorsqu’ils reviennent de vacances, car les vacances sont stressantes », confie Cate Campbell au site Yahoo UK. Néanmoins, elle précise que cette tendance s’est atténuée : « C’est devenu moins chargé qu’avant. »

Aujourd’hui, les couples ne rompent plus massivement à la rentrée, mais à deux autres périodes de l’année : mai-juin et décembre. Ce phénomène ne doit rien au hasard. Au printemps, beaucoup de couples commencent à organiser leurs congés d’été, quand les prix sont plus accessibles et les destinations moins encombrées. Cette anticipation bouscule l’équilibre des relations : les tensions qui autrefois explosaient en septembre se manifestent désormais dès le printemps. Un sondage de Sky Mobile en 2024 révélait que le 1ᵉʳ mai apparaît comme la date la plus courante de rupture, avec près de sept personnes sur dix considérant ce mois comme le meilleur moment pour mettre fin à une relation.

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Source : Journal des femmes