C’est la cible parfaite : ce profil de personne tombe presque toujours dans des relations toxiques

N’importe qui peut tomber dans une relation néfaste à un moment particulier de sa vie mais certaines personnes sont davantage à risque d’être manipulées. Explications avec notre conseillère conjugale et familiale, Violaine de Laplagnolle.

Au fait, c’est quoi, une personne toxique ? C’est un type de personne qui va repérer inconsciemment celui ou celle qui n’a pas confiance en lui ou qui a une mauvaise estime de lui-même. Il va ensuite chercher à combler sa propre blessure en passant par un procédé de manipulation. « Une personne dite toxique a probablement été elle-même blessée. Du fait de cette souffrance vécue, elle connaît et sait ce qui blesse et peut ainsi en user sur autrui. C’est comme un rendu, une forme de vengeance parfois consciente, parfois inconsciente, explique la conseillère conjugale et familiale, Violaine de Laplagnolle. Cela rejoint la théorie du Triangle de Karpman qui met en évidence les dynamiques relationnelles toxiques entre trois rôles principaux : la victime, le persécuteur et le sauveur. Chacun étant susceptible d’endosser à un moment ou à un autre l’un des trois rôles. » Le comportement, les paroles et les attitudes d’une personne toxique et manipulatrice vont avoir un impact sur celui ou celle qui est devenue sa « proie ». Avec à la clé, une intense fatigue émotionnelle, de l’anxiété et du stress pour celle-ci.

La personne qui a une faible estime d’elle-même, le profil le plus susceptible de tomber dans une relation toxique

Une personne qui a une mauvaise estime d’elle-même a plus de difficultés à se défendre face à quelqu’un de toxique. « Une personne qui n’a pas d’estime d’elle-même ne connaît pas sa valeur ou pense même qu’elle n’en a pas. Elle est alors plus susceptible qu’un autre de croire tout ce qu’on peut lui dire », explique Violaine de Laplagnolle. L’estime de soi est un mélange de 4 ingrédients : la confiance en soi, l’acceptation de soi, la vision de soi et l’amour de soi. De manière singulière, nous avons un ingrédient de prédilection sur les 4. Par exemple, quelqu’un peut se trouver joli (vision de soi), mais ne pas aimer son caractère soupe au lait (acceptation de soi). Une autre personne peut ne pas aimer son caractère, mais avoir confiance en sa capacité à réussir ses ses études. Cette dernière a donc l’ingrédient de la confiance en elle mais a du mal à grandir dans l’amour d’elle-même. « Aussi, chacun aura, afin de développer l’estime de soi, à miser sur son ingrédient de prédilection afin d’augmenter les autres ingrédients et faire grandir ainsi l’estime de soi dans toutes ses dimensions. »

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Source : Journal des femmes