Aides sociales en hausse en 2026 : ce qui vous attend

Une hausse des prestations sociales prévue en 2026

Après le rejet du gel des prestations sociales par l’Assemblée nationale, une augmentation des aides est envisagée pour le printemps 2026. Selon la Commission des comptes de la Sécurité sociale, cette revalorisation pourrait atteindre 0,9 %. Plusieurs millions de bénéficiaires, notamment ceux de l’AAH, du RSA et des allocations familiales, devraient en bénéficier.

Le vote clé qui garantit la revalorisation automatique

Le rejet du gel par les députés

Lors du vote à l’Assemblée nationale, 308 députés ont voté contre le gel des prestations sociales, contre 99 en faveur. Ce refus marque une étape importante dans le financement de la Sécurité sociale pour 2026. En cas d’absence de budget ou de censure du gouvernement, la revalorisation sera automatique. Ce mécanisme vise à préserver le pouvoir d’achat des bénéficiaires et à éviter une baisse des aides.

Le mode de calcul de l’augmentation

La hausse sera basée sur l’évolution moyenne des prix à la consommation hors tabac sur une période de douze mois, soit de février 2025 à janvier 2026. La Commission des comptes prévoit une augmentation de 0,9 % pour 2026, reflet d’une tendance à la désinflation en France. Cette méthode garantit que les aides augmenteront en fonction de l’inflation réelle.

Une application automatique dès le 1er avril

Chaque année, la revalorisation intervient automatiquement le 1er avril. Les bénéficiaires verront la hausse lors du versement de mai 2026. Ce processus permet une prévisibilité pour les familles concernées. Les montants de référence, notamment pour les allocations familiales, seront ajustés sans démarche particulière de leur part.

Les principaux montants en hausse en 2026

Des aides renforcées pour l’AAH et le RSA

Après revalorisation, l’Allocation aux adultes handicapés pourrait atteindre 1 042,62 euros par mois. Le revenu de solidarité active (RSA) pourrait atteindre 652,34 euros pour une personne seule, et 978,51 euros pour un couple sans enfant. Les familles avec deux enfants pourraient percevoir jusqu’à 1 369,92 euros de RSA. Ces augmentations, bien que modérées en valeur absolue, représentent un soutien important pour les ménages modestes dépendant de ces aides.

Une modulation des allocations familiales selon les ressources

Les allocations familiales continueront d’être modulées en fonction des revenus. Pour deux enfants, elles varieront entre 38,11 euros et 152,41 euros par mois. Les familles nombreuses avec trois enfants pourraient recevoir entre 86,92 euros et 347,66 euros. La prime d’activité, destinée aux travailleurs à faibles revenus, pourrait atteindre un plafond de 638,91 euros. Ce système permet d’adapter l’aide à la situation financière des familles tout en maintenant un soutien universel à la parentalité.

Revalorisation des aides spécifiques

L’allocation de rentrée scolaire devrait augmenter. Les familles percevraient 427,29 euros pour les enfants de 6 à 10 ans, 450,87 euros pour ceux de 11 à 14 ans, et 466,49 euros pour les 15-18 ans. L’allocation de solidarité spécifique passerait à 19,50 euros par jour, soit 585 euros mensuels. L’aide universelle d’urgence atteindrait 260,94 euros minimum, et l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé serait fixée à 153,17 euros de base, pour soutenir les familles concernées.