Le geste simple qui réveille la complicité même après 20 ou 30 ans ensemble, selon les psychologues
Les couples qui durent ont pris cette habitude et ont su la garder avec le temps.
Lorsque l’on vit à deux depuis longtemps, on a parfois traversé presque toutes les étapes de la vie ensemble : la rencontre et les débuts passionnés, les premières années de cohabitation, puis peut-être l’arrivée des enfants, le poids de la carrière professionnelle, les soucis financiers ou logistiques. Ces décennies forgent un lien solide, mais peuvent aussi étouffer la spontanéité et la complicité amoureuse. Beaucoup de couples se sont mis ensemble jeunes et n’ont pas pris le temps, au fil des années, de rappeler à l’autre à quel point il compte. On finit par tenir l’amour pour acquis, en se disant que l’autre « sait », et peu à peu les gestes d’attention disparaissent. La complicité, qui semblait si naturelle au début, devient alors fragile, car elle n’est plus entretenue.
Selon la coach en relations amoureuses et créatrice du podcast Cœur d’articoach, Andréa Cauchoix, des gestes parmi les plus simples entretiennent la tendresse et l’envie d’être ensemble, même après des années de vie commune. « La complicité, même après 20 ou 30 ans, ne disparaît pas d’elle-même« , assure-t-elle. Le plus important étant d’avoir toujours en tête « la notion d’intention« . Lorsque l’on est en couple depuis longtemps, on oublie de mettre de la conscience dans ses actions, on vit les instants du quotidien sur pilote automatique, et c’est précisément là que la complicité s’étiole. Pour la raviver, la spécialiste recommande un geste simple, mais puissant : habiter les routines du quotidien.
Concrètement, « se dire bonjour le matin, au revoir avant de partir travailler, se faire un câlin au réveil, se faire un bisou le soir quand on se retrouve ». Ces instants, souvent banalisés, sont en réalité des moments clés pour se reconnecter. « Être pleinement présent lors des réveils, des départs ou des retrouvailles permet d’offrir à l’autre une présence tendre et consciente, quelle que soit la fatigue ou les préoccupations du moment« , explique la spécialiste. Il faut (re)créer des rituels simples, mais réguliers. Andréa Cauchoix conseille par exemple d’échanger au moins une fois par semaine, une chose que l’on aime chez l’autre ou pour laquelle on se sent reconnaissant. Autre proposition, instaurer un rendez-vous mensuel, organisé tour à tour par l’un et l’autre. Ce type de rituel permet de continuer à se découvrir et d’ouvrir de nouveaux espaces de complicité.
Source : Journal des femmes
