L’astuce qui promet de ne jamais manquer un rendez-vous sous la couette.

Il y a des soirs où l’idée même d’enlever ses chaussettes semble demander trop d’énergie. Alors imaginer autre chose, dans la pénombre d’une chambre, peut vite paraître hors de portée. Pourtant, certains couples disent avoir trouvé la parade. Une habitude simple, structurée, qui n’enlève rien au plaisir, mais redonne de l’élan à la complicité sexuelle. Une règle testée et approuvée baptisée « règle de Cendrillon ». 

Cette règle repose sur un constat simple : quand les journées sont trop longues, le désir intime a besoin d’un cadre pour exister. Ce cadre, c’est une sorte de deadline amoureuse. On ne repousse pas, on ne négocie pas à 23h50. Et comme Cendrillon, on respecte l’heure. Jay et Sofia Lyons ne dérogent plus à ce rituel : « Ça a rendu notre relation mille fois meilleure », affirme Jay au New York Post. Pour lui, « c’est le ciment qui maintient un mariage solide. » Un constat que partage la psychiatre Virginia Sadock : « Les séances de sexe torrides et instantanées qu’on voit dans les films ne sont pas réalistes, en particulier pour deux personnes ayant une vie bien remplie et exigeante ». Dans la vraie vie, mieux vaut miser sur un minimum d’organisation.

D’où la règle de Cendrillon. Concrètement, elle consiste à programmer ses ébats. Jay et Sofia inscrivent ainsi noir sur blanc leurs rendez-vous intimes dans leur agenda partagé. Et ils ne dérogent plus à ce rituel. Si à première vue, cette organisation peut sembler froide et manquer de folie. Dans les faits, ceux qui s’y mettent parlent plutôt de liberté retrouvée. Pour Alice Giddings, journaliste spécialisée en relations amoureuses, sa règle de Cendrillon s’applique dès 22h30. C’est l’heure limite après laquelle rien ne doit venir bousculer son sommeil. Du coup, les moments intimes doivent avoir lieu au plus tard à 22h10.

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Source : Journal des femmes