Alors que le changement d’heure est sur le point de frapper à nos portes, examinons ses effets sur notre organisme et les débats qui l’entourent.
Le changement d’heure, qui intervient chaque année en France, a été mis en place en 1976 dans le but de réaliser des économies d’énergie. Quarante-sept ans plus tard, il persiste, bien que certains le trouvent difficile à supporter.
Pourquoi ce changement d’heure ?
À ses débuts, le changement d’heure avait pour objectif de réduire la consommation d’énergie, une décision prise après le choc pétrolier de 1973. Mais depuis, des débats continuent de faire rage sur son utilité et ses conséquences.
L’Opinion publique divergente
L’Union européenne a mené une consultation en ligne en 2018, révélant que 84% des participants étaient favorables à la suppression du changement d’heure. Cependant, la question se pose : devrions-nous rester à l’heure d’été ou d’hiver ?
L’heure d’été vs. l’heure d’hiver
La majorité des gens préféreraient rester à l’heure d’été. Cependant, selon la chronobiologiste Virginie Gabel, une approche basée sur l’heure solaire serait préférable pour notre bien-être.
L’impact sur notre organisme
Les changements d’heure affectent notre rythme biologique. Si nous restions à l’heure d’hiver, le lever du soleil surviendrait très tard le matin, ce qui pourrait entraîner des dépressions saisonnières et des augmentations des taux de suicide.
Conseils pour faire face
Les personnes sensibles, comme les enfants et les personnes âgées, devraient adapter leur rythme progressivement. Pour les enfants, il est recommandé de décaler leur rythme de sommeil de dix minutes par jour pendant une semaine. Les personnes âgées ont besoin d’une exposition à la lumière du matin pour réinitialiser leur horloge interne.
Les débats persévèrent
En 2020, l’ « International Alliance for Natural Time » a proposé un plan en deux étapes pour mettre fin au changement d’heure. Cependant, des débats sur son utilité persistent.
L’économie d’énergie remise en question
L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) a déclaré que les économies d’énergie résultant du changement d’heure étaient modestes. La question de sa pertinence en France en 2023 reste en suspens.
