La ménopause, une étape de vie cruciale pour les femmes, s’accompagne de symptômes désagréables. Découvrez comment la sexualité peut atténuer les effets de l’atrophie vaginale.
La Ménopause : Une Période de Bouleversements
La ménopause, qui survient généralement autour de l’âge de 50 ans, marque la fin du cycle ovarien et, par conséquent, des menstruations. Cette transition hormonale s’accompagne de symptômes gênants tels que les bouffées de chaleur, la fatigue, les troubles du sommeil et la baisse de la libido.
L’Atrophie Vaginale : Un Symptôme Courant
L’atrophie vaginale, causée par la diminution puis l’arrêt de la production d’œstrogènes, se manifeste par la perte de souplesse et l’amincissement des parois vaginales. Ce symptôme peut entraîner des désagréments tels que la sécheresse vaginale, les douleurs pendant les rapports sexuels (dyspareunie), les brûlures vaginales, les infections et parfois des troubles urinaires.
L’Impact Positif de la Sexualité
Plusieurs études scientifiques ont révélé que la sexualité, y compris la masturbation, peut avoir un impact positif sur les symptômes liés à l’atrophie vaginale.
Effet de la Masturbation
En 2019, la Faculté de médecine de l’Université d’Harvard a souligné que la masturbation peut améliorer l’atrophie vaginale en augmentant l’afflux sanguin vers la zone génitale. Cette stimulation sanguine contribue à restaurer l’élasticité des tissus vaginaux et à réduire la sécheresse vaginale. De plus, les femmes sexuellement actives présentent généralement moins de symptômes d’atrophie vaginale que celles qui n’ont pas de rapports sexuels réguliers.
Résultats d’une Étude Épidémiologique
L’étude SWAN (Study of Women’s Health Across the Nation) a suivi près de 3 000 femmes âgées de 42 à 52 ans aux États-Unis depuis 1994. Parmi d’autres paramètres, cette étude a évalué la fonction sexuelle des femmes, y compris leur désir sexuel, leur excitation et la masturbation. Les résultats ont montré que la masturbation, le désir sexuel et l’excitation étaient positivement associés à la production de testostérone, l’hormone du désir sexuel.