Outre les éventuels problèmes d’acné, la charcuterie s’avère être la première cause de cholestérol, ce qui pose un sérieux problème de santé publique en France. En effet, 18% des adultes français présentent un taux élevé de mauvais cholestérol, aussi appelé hypercholestérolémie. Cette condition peut avoir des conséquences graves telles qu’un risque accru d’infarctus ou d’AVC. Le mauvais cholestérol (LDL) s’accumule dans l’organisme lorsque le foie ne parvient pas à le décomposer. Les graisses s’accumulent alors sur les parois des artères, pouvant potentiellement les obstruer et provoquer des crises cardiaques ou des accidents vasculaires cérébraux.
Charcuterie : Un Aliment Déconseillé en Cas de Cholestérol
La charcuterie est à éviter pour quiconque souffre d’un taux élevé de cholestérol. Le médecin nutritionniste Laurent Chevallier explique que « la majorité des charcuteries doivent être évitées ou totalement supprimées si on souffre d’un taux élevé de cholestérol. » Cependant, il est important de noter que toutes les charcuteries ne présentent pas le même niveau de risque, certaines étant bien plus grasses que d’autres.
Les Deux Pires Coupables : Rillettes et Pâté
D’après le docteur Laurent Chevallier, les pires coupables parmi les charcuteries sont les rillettes et le pâté. « Les rillettes et le pâté battent des records car très riches en acides gras saturés », souligne le médecin nutritionniste. Par exemple, le saucisson contient 60 mg d’acides gras pour 100 grammes, tandis que le saucisson sec en contient 90. Toutefois, le jambon peut être une option. « Tout dépend du type de jambon », explique le médecin. « Si on le découenne ou qu’on le dégraisse, cela devient de la charcuterie maigre ». Une lueur d’espoir !
La Prudence est de Mise
Cependant, il faut rester prudent concernant les jambons du commerce, car ils peuvent contenir des nitrites, ce qui soulève d’autres problèmes. Laurent Chevallier précise également que la langue dégraissée, comme la langue en gelée, peut faire partie des charcuteries moins grasses, à condition bien sûr d’apprécier ce type de viande. L’ANSES (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail) recommande de ne pas consommer plus de 150 grammes de charcuteries par semaine, ce qui équivaut à environ 3 tranches de jambon blanc.
