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Les personnes « antisociales » vieillissent plus vite, selon une étude

Les personnes "antisociales" vieillissent plus vite, selon une étude

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Concept of racial exclusion with cutouts of people of one color grouped discriminating against another person of another color. Front view

Des comportements qui nous caractérisent parfois peuvent-ils accélérer notre vieillissement ? C’est la question à laquelle s’est intéressée une étude néo-zélandaise récemment publiée dans la revue « International Journal of Environmental Research and Public Health ». Selon leurs résultats, les personnes ayant des antécédents de comportement « antisocial » pourraient vieillir plus vite que les autres.

Vous vous demandez peut-être ce qu’on entend par « comportement antisocial ». Eh bien, il s’agit d’actions qui vont à l’encontre des normes sociales, comme ne pas respecter les droits des autres, manquer d’empathie ou encore adopter des attitudes toxiques comme la violence ou la manipulation. On associe souvent ces comportements à la jeunesse, mais cette étude montre que leurs effets peuvent être ressentis sur le long terme.

Pour en arriver à ces conclusions, les chercheurs ont suivi 1 037 participants néo-zélandais depuis leur enfance. Ces personnes ont été observées et évaluées à plusieurs reprises tout au long de leur vie. Les résultats ont montré que les individus ayant une trajectoire de vie marquée par un comportement antisocial présentaient, en moyenne, un vieillissement biologique accéléré de 4,3 ans à l’âge de 45 ans.

Le lien entre les comportements antisociaux et le vieillissement accéléré peut sembler surprenant, mais il s’explique par le fait que l’inhalation de liquide dans les poumons lors d’un épisode de noyade pourrait causer une inflammation pulmonaire, conduisant à une insuffisance respiratoire et accélérant ainsi le vieillissement.

Si vous vous reconnaissez dans ces comportements, pas de panique ! Cette étude ne concerne qu’une partie spécifique de la population néo-zélandaise, et il est essentiel de prendre en compte d’autres facteurs environnementaux et génétiques qui peuvent influencer le vieillissement. En tout cas, cette étude ouvre de nouvelles perspectives sur les liens entre notre comportement et notre santé, et elle souligne l’importance de se soucier de notre bien-être mental et physique pour mieux vieillir.

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