La vie sexuelle des Français·es a fait l’objet d’une étude réalisée par Cluster17 pour « Le Point », mettant en lumière des résultats étonnants. Publiée le 9 juin dernier, cette enquête a exploré les pratiques sexuelles à travers différentes générations, révélant des données intéressantes sur les comportements intimes des participants.
Importance des relations sexuelles régulières
Selon l’étude, 61 % de la population estime qu’il est important d’avoir des relations sexuelles de façon régulière. Surprenamment, 44 % des personnes interrogées ont avoué avoir eu des rapports sexuels au cours de la dernière semaine, tandis que les deux tiers des participants ont déclaré avoir eu au moins un rapport sexuel au cours du dernier mois.
Influence du niveau d’études
Il semblerait que le niveau d’études ait une influence sur la vie sexuelle des hommes et des femmes. En effet, les individus les plus aisés accordent une plus grande importance au sexe. Plus précisément, 70 % des personnes gagnant plus de 3 000 euros par mois considèrent qu’il est essentiel d’avoir des relations sexuelles régulières, contre 50 % des personnes gagnant moins de 1 500 euros par mois. Cette corrélation est également observable chez les individus ayant le niveau d’études le plus élevé. Selon Jean-Yves Dormagen, fondateur de l’institut de sondage, « Plus vous avez de diplômes, plus vous avez de chance d’être un libéral culturel, quelqu’un de progressiste sur le plan sociétal. »
L’impact politique sur la vie sexuelle
L’étude révèle également une corrélation intéressante entre l’orientation politique et l’activité sexuelle. Les personnes orientées politiquement vers la gauche ont une vie sexuelle plus active. Le politologue souligne que « les clusters les plus à gauche sont aussi ceux, par exemple, qui envisagent le plus facilement des relations avec des inconnus. » Cette observation remet en question l’idée répandue selon laquelle la gauche serait associée à une vision plus triste de la sexualité.
La sélectivité politique dans les relations amoureuses
Les participants de gauche sont également plus sélectifs politiquement lorsqu’il s’agit d’amour. Seulement 25 % des progressistes et des multiculturalistes se sentent prêts à avoir une relation avec une personne aux idées divergentes, contre une moyenne de 55 % dans la population. Cette constatation souligne l’influence de l’orientation politique sur les choix relationnels et les critères de compatibilité.
Utilisation des sites et applications de rencontre
En ce qui concerne l’utilisation des sites et applications de rencontre, l’étude montre des différences significatives selon le niveau d’études. Alors que 36 % des Français·es ont déjà eu recours à ces plateformes, seulement 3 % des personnes non diplômées utilisent des applications comme Tinder, contre 13 % des individus titulaires d’un diplôme de niveau Bac+5.
