Une pratique taboue, mais efficace
La masturbation masculine et féminine demeure un sujet tabou, mais une enquête révèle que les hommes s’adonneraient à cette pratique 140 fois par an, contre 53 pour les femmes. Et cette habitude pourrait bien être bénéfique pour ceux qui souhaitent fonder une famille. Une nouvelle étude publiée dans la revue scientifique « Royal Society » le 7 juin dernier met en lumière les effets positifs de la masturbation sur la fertilité.
Une pratique répandue dans le règne animal
Les chercheurs, s’appuyant sur 400 sources différentes, dont plus de 240 articles universitaires, soulignent que la masturbation est courante chez de nombreuses espèces animales, notamment les primates, dont les êtres humains font partie. Cette constatation est encourageante, car l’excitation des organes génitaux présente de nombreux bienfaits.
Amélioration de la qualité du sperme
La stimulation des parties génitales permettrait d’optimiser la fécondation en libérant les spermatozoïdes de moins bonne qualité, favorisant ainsi la compétition en faveur des spermatozoïdes de meilleure qualité lors d’un rapport sexuel. Selon les auteurs de l’étude, la masturbation masculine non éjaculatoire peut accélérer l’éjaculation ultérieure. De plus, la théorie de la qualité du sperme suggère que la masturbation précoïtale permet d’expulser des spermatozoïdes de moindre qualité, améliorant ainsi la qualité de l’éjaculat.
Des bienfaits pour la santé sexuelle
Outre ses effets sur la fertilité, la masturbation présente également de nombreux avantages pour la santé sexuelle. Elle permet de mieux connaître son propre corps, d’explorer ses préférences et ses limites, et de favoriser une meilleure intimité avec son partenaire. C’est une pratique naturelle et sans risque, qui peut contribuer à la détente et au bien-être général.