L’anxiété est un trouble courant qui peut affecter entre 5 et 8 % de la population, en particulier les femmes après 40 ans. Si ce sentiment d’anxiété persiste, il peut devenir handicapant dans la vie de tous les jours. Heureusement, il existe des moyens de retrouver son calme. Voici trois conseils pour y parvenir :
- S’ancrer dans l’instant présent
La neuroscientifique Emilia Molimpakis propose une première méthode pour contrer les effets négatifs de l’anxiété : s’ancrer dans son environnement et dans le moment présent. Pour ce faire, il est recommandé de se reconnecter à ses sens. Par exemple, si vous êtes au bureau, sortez et prenez conscience de ce que vous sentez, entendez, observez, etc. L’idée est de retenir cinq choses par sens. Cette pratique de pleine conscience permet de se détendre rapidement et efficacement. Des ouvrages tels que « Le Pouvoir du moment présent » d’Eckhart Tolle peuvent également être utiles pour apprendre à lâcher prise. - Bouger pour se calmer
Une autre méthode pour retrouver le calme pendant un moment d’anxiété est de bouger physiquement. L’activité physique permet de stopper les pensées incessantes du cerveau. En pratiquant des exercices physiques, vous pouvez atteindre un état de relâchement qui persiste pendant plusieurs heures, environ vingt minutes après l’effort. Il est également important de reconnaître ses sentiments. Ignorer l’anxiété ne fera que l’aggraver. La docteure suggère d’écrire ses émotions dans un journal ou d’en parler à quelqu’un de confiance ou à un professionnel de la santé. Cette pratique peut être particulièrement efficace lorsque vous avez du mal à identifier les déclencheurs de vos périodes d’anxiété. En écrivant ou en en parlant régulièrement, vous serez en mesure de reconnaître les sujets sensibles et de mieux les aborder. - Consulter si nécessaire
Si l’anxiété devient trop handicapante et entraîne des symptômes psychiques et physiques tels que la fatigue, l’irritabilité, des nausées, des maux de tête, des sensations de boule dans la gorge ou des tremblements, il est recommandé de consulter un professionnel de la santé. L’Inserm recommande de consulter en particulier si ces symptômes altèrent durablement les activités quotidiennes et les relations avec les autres.