Les droits des femmes sont en recul dans le monde entier, selon un rapport réalisé par Equipop et la Fondation Jean-Jaurès et intitulé : « Droits des femmes : Combattre le blacklash ».
Ce rapport montre une régression alarmante des droits des femmes en matière d’éducation, d’emploi, de santé et de participation politique.
L’éducation des filles est l’une des premières victimes de ce recul. Dans de nombreux pays, les filles sont encore sous-représentées à l’école et ont moins de chances de terminer leurs études que les garçons. En outre, les filles sont souvent confrontées à la discrimination et à la violence à l’école, ce qui les dissuade de poursuivre leur scolarité.
Le marché du travail est également un domaine où les droits des femmes sont en recul. Les femmes sont toujours sous-représentées dans les postes de direction et les secteurs les mieux rémunérés. De plus, elles sont souvent confrontées à des salaires inférieurs pour le même travail et à des conditions de travail précaires.
En matière de santé, les droits des femmes sont également en recul. Les femmes ont moins accès à des soins de santé de qualité, notamment en matière de planning familial et d’avortement sûr. Les mariages précoces et les grossesses non désirées sont également des problèmes persistants qui menacent la santé et le bien-être des femmes.
La participation politique des femmes est en baisse dans de nombreux pays. Les femmes sont sous-représentées dans les postes de pouvoir politique et ont moins de chances de participer à la prise de décision politique. Les discriminations et les violences à l’encontre des femmes militantes et politiques sont également en augmentation.
Ce rapport qui donne plusieurs exemples de pays où les droits des femmes ont régressé ces dernières années, fournit également une série de recommandations pour la politique étrangère de la France dans le but de renforcer la protection des droits des femmes.
On peut y lire notamment l’accroissement du financement des associations et mouvements féministes ou encore d’assurer la défense et la protection des activistes et réseaux féministes.