Le 28e rapport sur le mal-logement publié par la Fondation Abbé-Pierre démontre que les femmes célibataires et les minorités sont les premières victimes touchées par le mal-logement en France.
La Fondation a analysé ce phénomène et a tenté d’en expliquer les causes qui sont d’ailleurs multiples.
La première cause, qui est la plus évidente c’est que les femmes sont souvent moins bien rémunérées que les hommes et occupent plus souvent des emplois précaires ou encore à temps partiel.
D’autres facteurs peuvent contribuer à ce que les femmes célibataires soient les premières victimes de ce phénomène qui est le mal-logement.
En effet, les jeunes femmes ont tendance à quitter plus tôt le domicile de leurs parents et à suivre un compagnon plus âgé.
Quand le couple finit par se séparer, la femme se retrouve parfois à la porte et a besoin d’aide.
Le rapport montre également que les femmes, victimes d’abus sexuels intrafamiliales, sont plus exposées que les hommes au mal-logement.
» 36% des femmes SDF et 19% des hommes SDF ont connu des violences sexuelles avant 18 ans » peut-on lire dans le rapport de la fondation.
Également, les mères célibataires ayant des enfants à charge sont plus vulnérables.
Selon la Fondation Abbé Pierre, « 40% des mamans seules avec un enfant et 59% des mères d’au moins trois enfants subissent de mauvaises conditions de logement, contre 20% de la population générale ».
Et finalement, une des autres raisons qui fait que les femmes célibataires sont les premières victimes du mal-logement, est le veuvage.
En effet, en cas de veuvage, les femmes sont plus exposées à la précarité.
La pension de retraite est inférieure de 40% à celle des hommes.