Selon une étude publiée par le comparateur de voyages Skyscanner, les voyages improvisés de dernière minute seraient bénéfiques pour la santé mentale.
En effet, selon le blogueur spécialisé Rocky Trifari, une escapade de dernière minute sans préparation préalable présente quelques avantages.
Interviewé par le Huffington Post, il a indiqué que la spontanéité enlève une grande partie du stress lié à la planification et à l’anticipation ardues d’un voyage.
Le blogueur spécialisé estime que ces procédés ne sont pas aussi nécessaires que ce que l’on veut bien croire.
Une autre blogueuse spécialisée dans le tourisme, Esther Susag estime pour sa part que le voyage spontané permet d’être plus présent et de vivre pleinement l’instant présent et enlève la pression de se précipiter vers le prochain arrêt.
Comme aucun programme n’est établi à l’avance, le voyageur se laisse guider à son rythme, au gré des rencontres et de ses envies du moment sans aucune pression.
De son côté, la porte-parole de Scott’s Cheap Flights, un service en ligne qui propose des bons plans pour des vols de dernière minute, estime que les escapades dites sur « coup de tête » permettent très souvent de bénéficier de meilleurs tarifs, tout comme elles stimulent la créativité et le sens de l’aventure.
Le rapport de ces escapades avec la santé mentale
Un rapport mené par la psychologue Emma Kenny et publié par Skyscanner a révélé les bienfaits que pouvaient apporter ce genre d’escapades sur la santé mentale.
Selon l’experte en tendances de voyage chez Skyscanner, Laura Lindsay, les voyages spontanés favorisent une attitude positive et rappellent aux voyageurs les possibilités illimités qui les attendent.
Des personnes interrogées dans le cadre d’une étude menée par l’Université Radboud de Nimègue aux Pays-Bas, ont indiqué s’être sentis mieux et que leur bien-être avaient culminé au 8e jour. Donc cela prouve que quelques jours sont suffisants pour booster son moral et reprendre le cours normal de sa vie en pleine énergie et avec pleins de pensées positives.
